Impact du covid19 sur les aspirations immobilières des français
13/05/2020
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L’impact du COVID19 sur les aspirations immobilières des Français
Le confinement décidé par le Gouvernement pour faire face à l’épidémie de COVID-19 n’a pas été vécu de la même façon par les français. Le lieu de vie a souvent été déterminant dans la gestion de cet épisode inédit.
A travers une étude conduite par l’Insee et Harris Interactive en 2020, Vefaonline vous donne des éléments de réponse sur l’état des lieux du logement avant le COVID19 et les nouvelles aspirations des Français.
Le logement des Français avant la crise sanitaire
Selon les données de l’Insee, au 1er janvier 2019, la France compte 36,6 millions de logements. 82% de ces logements sont des résidences principales, 10% des résidences secondaires et 8% des logements vacants.
16% des résidences principales se trouvent dans l’agglomération parisienne et 21% dans des communes rurales. En 35 ans, ces proportions ont légèrement diminué, au profit des unités urbaines autres que Paris (63%). Quant aux résidences secondaires, elles se situent principalement dans les communes rurales et les petites villes.
Les français, principalement propriétaires
58% des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. Pour ceux qui sont locataires, 23% sont locataires du parc privé et 17% du parc social. Parmi les propriétaires, un tiers n’a pas encore terminé le remboursement du prêt; ce chiffre est stable depuis une dizaine d’années.
En 2019, six ménages sur dix sont propriétaires de leur résidence principale
La superficie, facteur clés du bien-être dans son logement.
Les Français ont une préférence pour les maisons, qui représentent 56% des logements. Cette proportion a légèrement diminué depuis 2008, car le nombre de logements collectifs augmente plus vite que le nombre de logements individuels.
Sur la dernière enquête de l’Insee sur les conditions de logement en France, les maisons ont en moyenne 4,9 pièces à vivre, tandis que les appartements ont en moyenne 2,9 pièces. Entre 2010 et 2013, la superficie des maisons est passée de 108,1 mètres carrés à 112,2mètres carrés. En revanche, la superficie des appartements est quant à elle passée de 65,2 mètres carrés à 63 mètres carrés.
C’est environ 8,5% des logements français qui sont surpeuplés. La surpopulation est principalement présente chez les ménages de la région parisienne (9%) et dans les unités urbaines de plus de100 000 habitants (9%). Généralement c’est dans des cas de location, sous-location ou de logement gratuit.
Les tendances post confinement
1. Privilégier les grandes surfaces
A la question « Avez-vous mal vécu votre confinement au sein de votre logement » 29% des personnes interrogées ont répondu oui.
Le premier critère mis en avant est la superficie des logements qui a été citée dans 72% des cas.
Le second critère qui a gagné en popularité dans les aspirations des personnes interrogées sont les espaces extérieurs. Il devient fondamental pour 50% des interrogés.
Ainsi, selon les recherches du promoteur Capelli, la première tendance semble être que les citadins souhaitent/ont besoin d’un bien « calme, proche de la nature avec une superficie supérieure à ça qu’ils ont ». Ce constat a été fait par 1/3 des interviewers. Et « 17% estiment désormais que la proximité du logement avec leur lieu de travail est moins importante » toujours selon l’étude.
2. Devenir propriétaire oui, mais plus nécessairement dans l’hyper centre
Le confinement a changé les critères d’achat de biens immobiliers. Parmi les 61% des personnes interrogées qui avaient un plan d’achat avant cet événement, 42% ont modifiés leurs critères de recherche.
Leur volonté d’achat en revanche n’a pas été affectée. 87% souhaitent toujours acheter une résidence principale et les 13% restants souhaitent investir dans le locatif.
79% des personnes interrogées avant le confinement ont modifié les critères de leurs recherches, principalement dans l’objectif de trouver une plus grande surface d’habitation. Actuellement, 98%des acheteurs ambitionnent une plus grande superficie par rapport à leur logement actuel.
La tendance est similaire au niveau des espaces extérieurs. Les balcons, terrasses et jardins sont devenus la coqueluche des recherches. Ils sont 38% de plus à vouloir se procurer un bien avec un espace extérieur privatif. Le taux de demande pour ce critère est passé de 47% à 85% suite à ces confinements répétés.
La volonté d’avoir une piscine s’est aussi fait ressentir avec une augmentation de 29 points, ce qui représente maintenant 31% des demandes contre 5% avant la crise.
Ces études montrent également des changements de critères pour les ménages n’ayant pas encore de projets immobiliers.
Pour les 39% des ménages qui n’avaient pas de projets immobiliers avant la crise, c’est aujourd’hui la moitié d’entre eux qui est prête à se lancer dans l’acquisition d’un bien.
· 83% souhaitent devenir propriétaire ou changer de lieu de vie
· 84% veulent un bien en province.
La moitié des agglomérations privilégiées par tous les candidats sont des petites villes de 5 000 à 200 000 habitants ou des villages de moins de 5 000 habitants.
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